D’ou vient cette peur ?
C’est L’angoisse de se retrouver seul(e). Une des causes principales qui nous maintient dans des relations peu épanouies.
La peur de l’abandon naît souvent d’un traumatisme survenu tôt dans la vie, au moment de l’enfance dont les blessures n’ont pas été tout à fait guéries.
Cette crainte va ruiner nos relations amicales, familiales, professionnelles et être particulièrement actives dans nos relations amoureuses.
En effet à travers nos expériences sentimentales, la rupture amoureuse peut souvent être ressentie comme un abandon, et venir réactivée cette blessure d’abandon vécue dans le passé.
Le moyen de nous protéger pour nous éviter de trop ressentir une souffrance et ne pas y faire face est de porter un masque dès qu’elle est se réactive.
En ce qui concerne la blessure d’abandon, nous adopterons le masque du dépendant affectif, nous poussant à adopter des comportements excessifs, souffrant souvent d’un manque de confiance en soi et d’une mauvaise estime de soi, persuadés que nous ne méritons pas d’être aimés. Ce besoin quasi permanent d’être rassurés par l’autre sur ses sentiments à notre égard.
Quelles peurs se dissimulent derrière cette peur de l’abandon ?
- La peur de la solitude
Nous associons souvent la solitude à la souffrance. En acceptant une période de solitude comme une opportunité à se connaître, une manière de se reconnecter à soi même, permet d’en atténuer les effets dévastateurs sur le plan émotionnel.
- La peur de ne pas rencontrer un ou une partenaire
Derrière cette peur de la solitude, se dissimule la peur de ne pas rencontrer quelqu’un. Nous serons souvent tentés d’accepter des relations fades, qui ne nous correspondent pas vraiment, pour nous éviter d’affronter la solitude.
- La plus grande peur est celle de finir seul(e) .
La solution pour s’en libérer !
Etre dans l’acceptation. C’est accepter d’être abandonné, que l’autre m’abandonne. C’est accepter un moment de souffrir, d’observer ce que nous ressentons face à cette blessure d’abandon, et plus nous en accepterons les effets, moins elle nous fera mal. Nous pouvons mettre un baume apaisant sur cette blessure à chaque fois qu’elle est réactivée, la douleur sera donc moins intense. Ce baume c’est l’acceptation.
Pour guérir de sa blessure, il est important d’être conscient qu’elle te fait souffrir. Et de regarder cette souffrance en face
La clé pour guérir de cette peur.
C’est d’accepter l’abandon, au lieu de lutter, d’être dans la résistance, en lâchant prise pour nous permettre de changer notre perception face à la situation qui nous est présentée. C’est apprendre à composer avec et d’identifier ce que cela nous permet d’apprendre sur nous-mêmes.
C’est toujours notre rapport, notre perception des faits qui sont la cause de notre souffrance et non ce que quelqu’un est ou fait. L’autre souvent ne fait qu’appuyer là ou déjà on a mal.
C’est un véritable cadeau, puisque cela réveille ce qu’on ne veut pas voir en nous.
Gardons à l’esprit le pouvoir de l’acceptation, pour se libérer de cette peur de l’abandon.
Gardons à l’esprit, ce dont nous avons le plus peur, c’est ce dont nous avons le plus besoin pour évoluer.
Avec gratitude
Pierrette Robert
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