Pierrette Robert
Ce sont des comportements que nous adoptons dans nos relations amoureuses.
PATHOLOGIE DE L’ATTENTE AMOUREUSE+
La première est la pathologie de l’attente qui consiste à se positionner comme objet de la rencontre et non comme sujet. Nous attendons tout de l’autre, nous lui donnons tout pouvoir. Nous pensons que l’autre va nous apporter ce qui nous manque, qu’il va solutionner nos problèmes, répondre à nos besoins et surtout combler ce vide affectif à l’intérieur de nous , en bref lui donner pour mission de nous rendre heureuse(x)
Cette pathologie est souvent liée à un manque d’amour de soi. Elle consiste à penser que l’autre va remplir ce vide en nous aimant, et plus le vide est grand plus le besoin d’amour est grand. Le maintien du vide provient de la croyance que l’amour ne peut provenir que de l’autre, donc de l’extérieur.
Se rappeler et prendre conscience que l’amour est une énergie qui circule en nous et qu’elle prend sa source au plus profond de notre être. Il importe de se reconnecter avec soi, et de réactiver en premier l’amour qui vient de soi. Il faut d’abord s’aimer pour être aimable.
JE SUIS TOUJOURS OK
La deuxième pathologie est je suis toujours ok.
Au début de la rencontre, ON VA TOUJOURS DIRE OUI à l’autre, souhaitant ainsi que la relation se noue et s’inscrive dans la durée.
Nous acceptons de répondre à ses besoins en oubliant les nôtres, en n’osant pas s’affirmer de peur de lui déplaire et surtout pour lui plaire.
Nous n’osons dire non. C’est ici un manque de confiance en soi, un manque d’affirmation de soi. Quand nous disons oui à l’autre, à quoi je dis non ?
En oubliant de lui confier nos propres besoins, nous nous oublions tout court.
PATHOLOGIE DE LA SUR ADAPTATION
La troisième pathologie est la sur-adaptation.
Pour me faire aimer, je vais travestir mon identité profonde pour être certaine qu’elle va pouvoir plaire, convenir avec celle ou celui que je viens de rencontrer.
C’est là encore se sous estimer, en n’osant pas s’affirmer et rester soi même
C’est penser que nous n’avons pas les qualités suffisantes pour plaire et séduire l’autre.
Plaire oui, mais …
Je ne m’oublie pas.
Ce désir de plaire est parfois si important, qu’il nous entraîne à ne plus être nous même, et surtout à être dans le contrôle. Contrôler sa façon d’être, ses mots, ses gestes, ses idées. Etre dans la sur adaptation, c’est adopter un déguisement idéal, qui n’est pas toujours à la bonne taille et tellement banal.
Derrière ce besoin irrésistible de plaire en se sur adaptant, se profile surtout une peur de déplaire, une peur d’être rejeté et ne pas être aimé.
Oser être soi, se montrer tel que l’on est, c’est choisir d’être libre.
C’est choisir d’être aimé pour ce que l’on est et pas pour ce que l’on n’est pas.
Derrière toutes ces pathologies, se cachent souvent des blessures profondes, des peurs, des croyances.
Accepter de changer, de se sauver soi-même est la clé pour entretenir des relations saines et durables.
Caprencontre accompagnement vers le changement.
http://caprencontre.com/…/rencontre-morbihan-seance…/
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